Le projet de réforme des retraites nous concerne toutes et tous. Il est encore temps de s’y opposer. Sans combat, nous serons tous perdants. Faisons du 24 janvier un moment de lutte massif.
Perdants
Les jeunes entre 25 et 45 ans, avec une baisse de 25 % du montant des retraites et un report de la date de départ d’au moins 2 ans. Les salariés plus âgés perdront en proportion de leur âge.
Perdants
Les carrières longues et les salariés sur les postes pénibles (travail de nuit, charges lourdes…). Les mesures de compensation sont réduites à la portion congrue lorsqu’elles existent.
Perdants
Les salariés victimes de la précarité : comme la totalité de la carrière sera prise en compte, les périodes difficiles (chômage, précarité…) feront baisser le total des points.
Perdantes
Les femmes, qui continueront à toucher moins que les hommes et dans certains cas perdront par rapport à la situation actuelle. Notons qu’il n’y a des mesures que pour les mères, pourtant toutes les femmes gagnent moins que les hommes !
Perdants
Ceux qui voudront prendre leur retraite avant l’âge dit « d’équilibre » : malus de 5 % par an ! Par exemple, si vous souhaitez partir en retraite à 62 ans avec un âge d’équilibre de 65 ans, votre retraite est amputée de 15 %. Commençant à 64 ans, il augmentera automatiquement en fonction des gains d’espérance de vie, évoluant rapidement vers 65 puis 67 ans, et plus peut-être.
Perdants
Les retraités, dont les points seront transformés en euros en fonction d’une valeur indéterminée. Leur pension ne pourra pas baisser, mais comme elle sera indexée au maximum sur l’inflation (hors tabac), elle décrochera par rapport à l’évolution des salaires et de la richesse produite.
Hauts salaires : l’arnaque
À partir de 2025, les cotisations sur les salaires supérieurs à 3 fois le plafond sécurité sociale (environ 10 000 €) seront limitées, alors qu’aujourd’hui elles sont prélevées jusqu’à 8 fois ce plafond.
En conséquence, à partir de 2025, les droits acquis précédemment par les hauts salaires qui partiront à la retraite seront versés sous forme de pensions (AGIRC), sans les cotisations pour les financer, entraînant un déséquilibre de 3,8 milliards d’euros par an. Le gouvernement n’explique pas comment il sera financé, à part en vidant les réserves de l’AGIRC.
Age pivot
Le gouvernement a retiré provisoirement l’âge pivot, qui concernait tout le monde à partir de 2022… à condition que les partenaires sociaux trouvent rapidement un montant équivalent d’économies, mais sans augmenter le coût du travail ni réduire les pensions. En cas d’échec (très probable car le patronat ne veut surtout pas toucher aux cotisations), le gouvernement décidera seul, par ordonnance, du retour de l’âge pivot. Il s’agirait là d’une grande victoire de la CFDT !!! De qui se moque-t-on ?
NOUS POUVONS OBTENIR LE RETRAIT DE CE PROJET
MANIFESTATION VENDREDI 24 JANVIER À 10H A TOULOUSE
RENDEZ-VOUS À 9H15 MÉTRO BASSO CAMBO