A Pamiers comme dans le reste de la France, les salarié•es manifestent leur refus de la réforme des retraites.
Depuis le 5 décembre, les manifestations se succèdent, les modes d’action évoluent mais nous restons déterminé•es à combattre le projet de réforme que le gouvernement tente de nous imposer. Public, privé, nous sommes toutes et tous concerné•es et menacé•es.
Le Conseil d’État a rendu un avis sur le projet de loi sur les retraites. Il met en évidence le caractère bâclé de l’affaire s’agissant de la transformation d’un élément central du modèle social français. Et en particulier :
- l’absence d’éléments chiffrés stables, confirmée par l’étude d’impact qui indique un âge pivot (ou d’équilibre) à 65 ans et une décote possiblement plus importante ;
- les engagements vis à vis du corps enseignant qui n’ont pas vocation à y être présent et ne peuvent être garantis ;
- la masse des ordonnances sur tous les éléments qui concernent la transition pour les personnes actuellement au travail et dont la retraite sera transformée dans le nouveau système ;
- l’avis stipule même que « Le projet de loi ne crée pas un « régime universel de retraite » qui serait caractérisé, comme tout régime de sécurité sociale, par un ensemble constitué d’une population éligible unique, de règles uniformes et d’une caisse unique ».
Bref, un projet qui ne tient pas la route et qui ne sera en rien transformé par la « conférence sur le financement ». Et ce dernier évènement montre un peu plus l’isolement du gouvernement.