Vos élu·e·s Solidaires se sont battu·e·s pour que toutes les personnes qui partent ne perdent pas d’argent en entrant dans un des dispositifs : neutralisation durant la phase A des éventuels effets de la crise sanitaire COVID 19 notamment du chômage partiel dans les différents calculs, compensation de la perte en phase B pour que la retraite ne soit pas impactée.
Nous avons aussi obtenu que la pénibilité soit prise en compte. Enfin, nous avons obtenu un engagement sur l’emploi en 2022.
Mesures d’âge
Lors de nos échanges avec la direction, nous avons démontré que la baisse des effectifs de 80 personnes n’était pas nécessaire et que le remplacement des départs à la retraite par des jeunes permet de conserver notre outil industriel et de donner du travail à quelques jeunes. Bien évidemment les embauches protègent également ceux et celles qui restent en régulant leur charge de travail. Aujourd’hui la direction nous a dit qu’elle se satisfait des 50 départs volontaires « directs » au lieu des 80. En effet, lors du dernier CSE, nous avons relevé le fait qu’il y avait 90 intérimaires ETP sur les deux sites sur les sites Foix/Boussens et que c’était un non-sens. Néanmoins la direction maintient leur demande de 30 départs volontaires « indirects ».
Dès le début, nous avons défendu un accès à toutes et à tous, en tenant compte de la pénibilité et en permettant aux personnes de neutraliser la décote de 10% sur la complémentaire.
Toutes les personnes qui partent dans le cadre de l’accord auront une prime de 6 mois de salaire. Ainsi pour celles ou ceux :
- Qui ont tous les droits à retraite, c’est une prime nette
- Qui partent en CPA « classique », une partie de cette prime compense la baisse de revenu en phase B (rémunérée à 80%), le reste est un bonus.
- Qui Partent en CPA adapté avec une phase B de 2 ans, la prime compense la perte de revenu en phase B. Ce qui revient à être dispensé de travail pendant 2 ans sans perte de salaire.
Nous avons défendu et obtenu
- Que les effets du chômage partiel soient neutralisés dans tous les calculs.
- Que la date de sortie de l’entreprise puisse être choisie de façon à ne pas avoir la décote de 10% sur la complémentaire
- Que les critères de pénibilité soient pris en compte pour donner plus de souplesse aux directs de production pour entrer dans le dispositif.
- Que l’entreprise s’engage à réaliser des embauches à partir de 2022 si un certain nombre de paramètres sont réunis, notamment si le nombre d’intérimaires est supérieur à 15 % des effectifs.
Transfert des 34 personnes « support usines » qui travaillent à Toulouse vers Foix ou Boussens
La direction a toujours eu du mal à justifier ce projet. La mobilisation et l’unité des personnes concernées a fait le reste. La direction a renoncé.