« Les femmes du monde entier revendiquent et méritent un avenir égalitaire libre de préjugés, de stéréotypes et de violence ; un avenir durable et pacifique avec les mêmes droits et des chances égales pour toutes et tous. Pour y parvenir, le monde requiert la présence des femmes dans toutes les prises de décisions. » Nations Unies
La crise de COVID-19 a mis en évidence l’importance primordiale des contributions des femmes et le fardeau disproportionné qu’elles portent. Face à la crise, les femmes sont en première ligne en tant que professionnelles de santé, pourvoyeuses de soins, innovatrices, organisatrices communautaires et, pour certaines, en tant que dirigeantes nationales figurant parmi les leaders les plus exemplaires et les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie.
C’est pourquoi, Nations Unies propose cette année comme thème de la Journée internationale des femmes (IWD 2021) le « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la COVID-19 ». Il célèbre les incroyables efforts déployés par les femmes et les filles partout dans le monde pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de COVID-19.
La participation pleine et effective des femmes et leur accès aux fonctions de direction dans tous les domaines de la vie favorisent le progrès pour toutes et tous. Pourtant, les femmes restent sous-représentées dans la sphère publique et les postes de décisions et la violence à leur égard dans la sphère publique est très répandue, comme le révèle le récent rapport du secrétaire général des Nations Unies. Les niveaux de pauvreté plus élevés des femmes, leur accès plus limité au financement, leurs obligations de soins plus importantes et les défis qu’elles doivent relever pour exercer pleinement leurs droits en matière de santé sexuelle et procréative, combinés aux règles et procédures institutionnelles exclusives, limitent leur pleine participation. Ls même situation s’avère au seine de notre entreprise. Chez VTF, il n’existe aucune femme dans les 10 plus hautes rémunérations, alors que la Société est à 25% composée de femmes. Du même, les femmes sont surreprésentées dans les coefficients les plus faibles de chaque catégorie. Cette inégalité se voit aussi reflété dans l’Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. L’index pour 2020 chez VTF donne une note de 74/100, c’est-à-dire, inferieure au limite imposé pour le gouvernement. En fait, Si l’Index d’une entreprise est inférieur à 75 points sur 100, celle-ci devra mettre en œuvre des mesures de correction qui lui permettront d’atteindre au moins 75 points dans un délai de trois ans.
Chaque année avant le 1er mars, les entreprises d’au moins 50 salariés doivent calculer et publier sur leur site internet leur Index de l’égalité femmes-hommes. Au niveau du ministère d’éducation national, le 8 mars est une journée de sensibilisation et de mobilisation des élèves des écoles, collèges et lycées pour les droits des femmes et l’égalité entre les filles et les garçons.
Mais d’où vient cette mobilisation ?
La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est en 1975, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars.