2015 – 2019 : Bilan Solidaires et CFDT – Négocier pour les salarié•e•s

Temps de lecture: 2 minutes

Négocier dans l’intérêt de tous les salarié•e•s

Négocier c’est d’abord une méthode. La nôtre est de vous informer, de recueillir vos avis, d’élaborer des propositions concrètes et réalistes, de les défendre par une participation active.

Même si nous bataillons tout au long des séances pour obtenir des avancées, l’accord final est analysé et discuté démocratiquement entre nous, il n’est signé que si une majorité considère qu’il bénéficie concrètement aux salarié•e•s.

Ensuite, nous suivons attentivement la mise en œuvre de ces accords et vérifions leur application, en interpellant la direction, en demandant des chiffres et des résultats concrets.

Les accords que nous avons négociés et signés 

  • L’actualité récente, c’est l’important travail de proposition que nous avons réalisé pour que chaque salarié (CAF ou CPT) soit représenté et continue à avoir accès aux œuvres sociales, durant le premier trimestre 2019, puis après les élections. Ceci dans un contexte particulièrement compliqué : mise en place simultanée du CSE (lois Macron) et du carve out (scission de Continental). Tout au long de ce processus nous vous avons tenu informés et recueillis vos avis. L’aboutissement : c’est trois accords qui définissent la mise en place et le fonctionnement des instances et des œuvres sociales des futurs CSE.

Nous avons également négocié et signé toute une série d’accords durant ce mandat

  • Accord « Astreintes », encadrant des pratiques précédemment hors la loi (ex : non-respect des temps de repos avec des compensations et des maximums clairement définis).
  • Accord « Intéressement » et les avenants successifs : nous étions la seule organisation signataire. Sans notre signature de l’accord initial nous n’aurions pas perçu de prime d’intéressement : rappel pour l’exercice 2017 perçu en 2018 on parle d’environ 3000€ net en moyenne !

  • Accord « Télétravail » du 14/12/2018, ouvert à davantage de catégories

  • Accord « Compte Epargne Temps » du 27/05/2015 et son avenant du 09/03/18, très utilisé par les salariés,

  • Accord « Cessation Progressive d’Activité » du 06/10/2017,

  • Accord « Compte solidarité » du 01/07/2015, autorisant le don de congés à des collègues aidants, sur la base du volontariat.

  • Avenants à l’accord « Temps partiel annualisé »

  • Accord d’intégration de Cergy du 08/03/2017

Les accords que nous avons négociés mais que nous avons refusé de signer

  • Les accords NAO 2015, 2016, 2017 et 2018: augmentations bien trop faibles au regard des formidables bénéfices de l’entreprise, talon trop bas voire inexistant en 2018 (le talon permet de donner une augmentation significative aux bas salaires), budget pour la correction des inégalités H/F insuffisant

  • L’accord GPEC de 2016 : ce dispositif est censé permettre d’adapter les compétences et les emplois face aux évolutions prévisibles dans l’entreprise, mais rien dans l’accord n’allait pas dans ce sens. D’ailleurs, cet accord est mort-né : aucune mesure n’a été mise en œuvre, aucun suivi.

  • L’accord RPS- égalité FH, alors que nous avions signé les accords précédents. Ces accords ont été vidés de leur contenu, nous ne pouvions pas entériner ce recul !

  • L’accord pour l’amélioration du dialogue social de 2015 parce qu’il n’apportait aucune amélioration, le seul intérêt pour la direction étant de pouvoir communiquer !

  • Les avenants à l’accord PERCO : Parce que nous défendons résolument un système de retraite égalitaire, basé sur un système par répartition, et non un système qui défavorise de fait les bas revenus qui n’ont pas les moyens d’épargner, ou les salariés des petites entreprises.

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