Aux bords de la Loire, le 21 juin dernier, lors de la soirée de la fête de la musique plusieurs personnes ont été contraintes de se jeter dans l’eau suite à une intervention très violente de la part des forces de l’ordre qui ont sans scrupule utilisé gaz lacrymogènes, grenades de désencerclement et usé de violence physique.
Son corps a été découvert le 29 juillet et selon le 1er Ministre Edouard Philippe, reprenant le rapport de l’IGPN, la « police des polices » : « Il ne peut être établi de lien entre l’intervention de police et la disparition ». Toujours selon le 1er ministre, l’intervention des force de l’ordre était justifiée. Or en 2017, dans le même contexte, pour des raisons de sécurité évidente, les forces de l’ordre avaient renoncé à intervenir.
Rapports de l’IGPN de circonstance (à Mantes la Jolie aussi),
décoration de policiers auteurs de violences (comme à Nice), présence de
procureurs au côté de forces de polices violentes et déclarations
complices (à Nice, à Marseille), tout cela est le signe d’un pouvoir qui
s’isole et qui a choisi la répression
comme méthode face aux contestations de toutes sortes qu’elles soient revendicatives ou simplement… festives.
Depuis les manifestions loi travail en 2016 et 2017, les manifestations des gilets jaunes, le nombre de mutilé-es n’a fait que s’accroître. Sans compter les décès entre autres de Zyed Benna et Bouna Traoré en 2005, Remi Fraisse en 2014 où Zineb Redouane fin 2018.
L’Union syndicale Solidaires demande au gouvernement que cesse immédiatement cette répression policière et qu’il prenne ses responsabilités concernant tous les mutilé-es et les mort-es dont il est l’auteur par le biais de sa police.
L’Union syndicale Solidaires présente ses sincères condoléances à la famille et aux ami-es de Steve.
L’Union syndicale Solidaires exige que toute la vérité soit faite sur
cette tragédie et que les responsables soient sanctionné-es en
conséquence.
L’Union syndicale Solidaires appelle à rejoindre tous les rassemblements pour la mémoire de Steve.