Après avoir fait le tour des acquis sociaux qui pourraient Ă©ventuellement ĂŞtre supprimĂ©s, la direction a fini par dĂ©voiler les sacrifices qu’elle compte demander au personnel de production ……….
Voici les principales propositions de la direction:
SalariĂ©s de production en Ă©quipes : * 2 ans de gel des salaires * Suppression des crĂ©dits fin de mois * Allongement du temps de travail, non payĂ© : +1h le lundi matin pour les Ă©quipes 2×8 du matin +2h pour l’équipe de week-end du matin (⌛ avec des journĂ©es de 11h et 12h !) +3,5h pour l’équipe de nuit un vendredi sur 2 | SalariĂ©s de production hors Ă©quipes : * 3 ans de gel des salaires * Suppression de 4 jours de congĂ© : 2 RTT (ou CF) + 2 jours anciennetĂ© |
L’avis de Solidaires :
- Le rĂ©sultat des sacrifices demandĂ©s aux salariĂ©s dĂ©passe l’objectif fixĂ© par la direction, ce qui permet de financer les primes de « compensation » par les salariĂ©s eux-mĂŞmes ! De plus ces primes ne sont effectives que sur 1 ou 2 ans alors que les reculs sociaux sont permanentsÂ
C’est inadmissible
- Notre position reste inchangée : cet APC ne nous semble pas obligatoire pour atteindre les objectifs demandés par CCN. Nous devons nous concentrer sur des mesures pérennes pour l’usine de Toulouse (Projet Saint Exupéry hors APC, réduction des impôts de production, remplacement des anciens …).
-  Tous les jours, des livraisons partent en « taxi » faute de stocks suffisants, des machines tombent en panne faute de maintenance préventive. S’attaquer à ce genre de mauvaise gestion doit être notre priorité pour pérenniser le site au lieu de s’attaquer aux salariés !
- Accepter ces sacrifices ne garantira pas l’emploi ⚠(voir l’exemple de Clairoix), et ce serait partir sur une pente dangereuse : le groupe Continental en demandera toujours plus ! Avec les pays low cost, la course aux bas salaires est perdue d’avance !
- Une signature rapide de l’accord « Accompagnement social » permettrait le remplacement des anciens par des jeunes, ce qui diminuerait la masse salariale dès 2021. Tous les syndicats ont insisté dans ce sens, mais la direction persiste dans son chantage en conditionnant cet accord à la signature de l’APC, ce qui n’a pas de sens !
- Jusqu’à maintenant la direction est restée bloquée sur la signature d’un accord APC malgré nos avertissements. Nous restons cependant ouverts à toute négociation autre qu’APC sur des mesures pérennes améliorant les coûts de production.
- Dans l’accord APLD signé en septembre, la direction s’est déjà engagée à ne pas procéder à des licenciements économiques jusqu’à fin 2022. Ce n’est donc pas une contrepartie à l’APC, contrairement à ce qui a été dit pour faire peur aux salariés
Ensemble restons mobilisés et vigilants pour refuser ces reculs sociaux
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