Tout augmente sauf nos salaires !
En 2022, le Smic a été revalorisé de 5,6 % au total : 0,9 % au 1er janvier, 2,6 % au 1er mai et 2,0 % au 1er août. Le 1er janvier 2023 il a été a nouveau revalorisé de 1,81 %. Cela montre que même le gouvernement reconnait le besoin d’aider les foyer pour maintenir le pouvoir d’achat en cette crise inflationelle. En fait, selon l’INSEE en décembre 2022, les prix à la consommation avait augmenté de 5,9 % sur un an!
Nous attendons un pas en avant de la part de Vitesco!
Lors de la première réunion NAO, la direction a présenté les résultats de l’entreprise. Nous avons dégagé un résultat de presque 20 M€ soit 12% du chiffre d’affaires, mais nous n’aurons pas de participation parce que le Crédit Impôt Recherche (CIR), qui contribue à ce résultat et donc à la richesse de l’entreprise, ne compte pas dans le calcul de la participation.
Nos propositions avec rétroactivité au 1er janvier 2023:
- Maintien du pouvoir d’achat + Augmentations :
7 %
d’augmentation générale (hors repositionnement et mesures spécifiques).- Augmentation minimale garantie de
140€
; (sans critère de performance pour tous et sans proratisation et quel que soit le temps de travail). - Application de toutes les mesures sur bulletin de salaire de Mars avec rétroactivité au 1er janvier 2023.
- Prime de partage sur les bénéfices de l’Entreprise :
2000€
versée au mois de mars 2023. - Intégration de la prime de présentéisme dans le salaire de référence
- Neutralisation des arrêts maladies sur la prime d’intéressement et prime de partage des bénéfices de l’Entreprise.
- Correction
stricte
des écarts de rémunération femmes/hommes en prenant en compte l’ancienneté dans le coeff. (Budget réservé) - Correction de tous les salaires de façon à ce que tous les salaires soient à minima 10% au-dessus du minimum conventionnel
- Prime de mobilité : élargissement des primes mobilités pour tous.
- Augmentation des jours d’absences pour enfant malade (+ 4 jours par rapport à l’accord actuel).
- Revalorisation des astreintes (20 euros par jour en semaine – 60 euros week-end et jours fériés).
- Augmentation du plafond CET (+ 100 heures).
- Revalorisation de la prime handicap (700 euros par an sans dégressivité).
- Maintien du salaire par l’entreprise sur les 30 jours non rémunérés pour les salarié·e·s inaptes au poste de travail en attente de reclassement.
- Clause de revoyure dans l’année pour tenir compte du contexte.
- Télétravail : 12 jours / mois + équipement des salarié·e·s qui n’en ont pas bénéficiés.