NAO 2018: nous valons plus que ça, débrayons pour défendre nos droits!

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Continental Automotive France = 100 Millions d’Euros de Bénéfices en 2017.

Après des années de modération imposée, les augmentations proposées par la direction sont trop faibles et injustes : AG+AI de 2,2 % !!! Le compte n’y est pas.

Vous n’êtes pas contents ?

Faites le savoir !!!

Comme nos collègues de Foix qui ont débrayé plusieurs fois depuis la semaine dernière, envoyons un message clair à notre direction en débrayant pendant la prochaine réunion de négociation du 28 février.

ASSEMBLÉES GÉNÉRALES à Toulouse et à Boussens

Mercredi 28 Février à 9h

ONET: Grève victorieuse! Quand les femmes montrent la voie.

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Vidéo Solidaires national – 2018 (durée 4 mn)

Après 45 jours de grève les salarié.es du nettoyage de plusieurs gares d’Ile-de-France gagnent un bras de fer contre la société H-Reinier du groupe ONET, prestataire de la SNCF.

Les femmes ont joué un rôle déterminant dans cette lutte.
Au delà d’avoir obtenue satisfaction sur leurs revendications, elles ont en plus gagné le respect et la dignité.

La grève émancipe
Elle permet de sortir de l’invisibilité
Elle nous rend plus forte
Et le 8 mars on continue !

NAO 2018 – AG sur les sites pour de véritables augmentations de salaire!

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(mise à jour mercredi 21/02)

Les syndicats Solidaires, CFDT et CGT appellent les salariés de Continental Automotive à se réunir en assemblées générales dans les établissements de Midi Pyrénées pour faire le point sur les NAO en cours et définir ensemble les moyens d’actions pour faire aboutir nos revendications.

AG à Foix le mardi 13 février à 13h30, au cours de laquelle un débrayage a été décidé.

Première AG à Toulouse le jeudi 15 février à 13h30.

Une nouvelle AG est prévue à Toulouse, lundi 19 à 13h30 pour faire le point sur les propositions de la direction.

Une assemblée générale a été organisée à Boussens mardi 20.

Suite à la séance de négociation du mercredi 21, une nouvelle AG est appelée à Toulouse jeudi 22 à 13h30.

LA PARTICIPATION DE DE TOUTES ET TOUS EST INDISPENSABLE POUR FAIRE AVANCER NOS REVENDICATIONS.

 

NAO 2018 – Foix: débrayages dans les équipes et revendications

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(mis à jour le 18/02/2018)

A l’usine de Foix, vendredi 16 février, les équipes de nuit et du matin ont débrayé et envoyé à la direction leurs revendications:

« Les employés de l’équipe de matin du site de Foix ont décidé un débrayage ce jour à partir de 05h30..
Ce débrayage donne suite aux revendications  suivantes :
        – NAO tous les ans.
        – budget augmentation générale =  5.5% avec  talon minimum 70 euros  pour tous sur 1 an (sans condition) .
        – budget repositionnement = 0.50%  sur 1 an
        – intéressement 3500 euros avec supplément  intéressement compris.
        – participation idem à 2016.
        – primes résultat exceptionnel  250 euros sans conditions.
        – Qualité de Vie au Travail.
                Organisation SMD
                        2 personnes par lignes
                        Gestion du laser
                Organisation Ilots final
                        manque de personnel ( CMEA, Opérateurs)
                        Respect des fonctions de chacun
                        Mise en place d’une équipe préventive permanente.
        maintient des conditions de fidélité
        Revalorisation positive de la prime d’équipe« 

NEWS: Dimanche 18 février, débrayages aussi dans les équipes de week-end à Foix.

Une grande victoire pour IG Metall

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Une grande victoire pour IG Metall crée un précédent en matière d’équilibre entre travail et vie privée

(IndustriALL 06.02.2018)

L’affilié allemand d’IndustriALL Global Union, IG Metall, a remporté une victoire dans le secteur de la métallurgie et de la construction automobile qui servira de précédent en donnant aux travailleurs le droit de déterminer l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée.

IG Metall a imposé sa revendication majeure, à savoir que les travailleurs aient le droit de réduire leur semaine de travail normale de 35 heures à 28 heures sur une durée pouvant aller jusqu’à deux ans pour des obligations familiales ou pour prendre soin de proches. C’est la première fois qu’un grand accord conclu par un syndicat met en avant le temps de travail plutôt que les salaires.

La convention collective, qui couvre l’ensemble du secteur, a été conclue pour une durée de deux ans par le syndicat avec l’organisation des employeurs de l’Allemagne du Sud-ouest, Südwestmetall, après plusieurs cycles de négociations tendues et une série de grèves d’avertissement de 24 heures, les premières depuis 34 ans.

Ces grèves ont coûté à des constructeurs tels que Porsche, Daimler, BMW et Airbus près de 200 millions € en perte de production. IG Metall avait menacé de demander à ses adhérents de voter un élargissement de l’action collective en l’absence d’une offre sérieuse des employeurs.

L’accord couvre 900.000 travailleurs du cœur industriel de l’Allemagne. Il faut s’attendre à ce que des organisations patronales d’autres régions acceptent les mêmes conditions; ce seront alors 3,9 millions de travailleurs qui seront concernés.

La nouvelle convention prévoit une hausse des salaires de 4,3 pour cent pendant 27 mois, plus des prestations supplémentaires. Au départ, IG Metall réclamait 6 pour cent tandis que les employeurs n’offraient que 2,3 pour cent. Par la suite, le syndicat a décliné une offre de 6,8 pour cent, maintenant sa revendication d’une réduction du temps de travail.

Cet accord sonne la fin d’une décennie d’austérité salariale en Allemagne, sur fond de forte reprise économique et de taux de chômage le plus bas depuis la réunification du pays en 1990. Les employeurs et la Banque centrale européenne attendaient anxieusement les résultats de ces négociations qui influenceront les conventions salariales et les prévisions économiques sur tout le continent.

« Cette convention collective est un jalon sur la voie d’un monde du travail moderne d’autodétermination », a déclaré le Président d’IG Metall et d’IndustriALL, Jörg Hofmann.

Le Secrétaire général d’IndustriALL, Valter Sanches, déclare :

« Dans le passé, les entreprises réclamaient de la flexibilité des travailleurs, et pas l’inverse. La situation s’est inversée. Donner aux travailleurs le droit de réduire leur temps de travail et de déterminer l’équilibre qu’ils veulent entre travail et vie privée est une réaction excellente des syndicats à Industrie 4.0.

« Avec les nouvelles technologies, la productivité continue à augmenter sans qu’il faille créer de nouveaux emplois. Le droit de travailler moins, tout en gagnant suffisamment, est une contrepartie essentielle. Les gains de productivité obtenus par Industrie 4.0 doivent être partagés avec la société et les travailleurs, et la réduction du temps de travail est une manière d’éviter davantage de concentration des richesses dans les poches d’une minorité.

« La hausse des salaires va aussi stimuler l’économie allemande par le bas. »

Avec près de trois millions d’adhérents, IG Metall est un des plus grands et des plus puissants syndicats au monde.

IG METALL : la grève paie!

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L’accord négocié entre les représentants d’IG Metall et de la fédération patronale régionale Südwestmetall prévoit notamment une augmentation de 4,3% des salaires en avril et une hausse d’autres éléments de rémunération étalée sur 27 mois, a précisé devant la presse Roman Zitzelsberger, dirigeant d’IG Metall dans le Bade-Wurtemberg.

En plus de l’augmentation d’avril, les salariés toucheront des primes mensuelles de 100 euros de janvier à mars. A partir de 2019, l’accord prévoit aussi une prime annuelle fixe de 400 euros et un versement équivalent à 27,5% de leur congés payés mensuels.

Autre demande clef du syndicat entérinée par l’accord, les salariés pourront réduire leur temps de travail hebdomadaire de 35 à 28 heures pour s’occuper de leurs enfants ou prendre en charge des parents malades ou âgés sur une période maximale de deux ans.

FAISONS CONNAISSANCE: Inauguration de notre local mardi 6 février à partir de 12H

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SOLIDAIRES : Qui sommes- nous ?

Des salariés, pour beaucoup d’entre nous déjà engagés syndicalement, qui souhaitons, plus que jamais, être présents face à notre direction pour défendre les intérêts de tous les salariés. Proches de la CFDT, nous n’acceptons plus les positions nationales de celle-ci et avons souhaité nous rapprocher d’un syndicat en adéquation avec nos valeurs. La création d’un front syndical uni pour défendre les salariés nous semble vital.

SOLIDAIRES : Pour quoi faire ?

Pour participer à la vie de l’entreprise, pour vous représenter, pour vous défendre. Les enjeux sont particulièrement importants puisque dorénavant, l’accord d’entreprise pourra primer sur le code du travail et sur les conventions collectives (inversion de la hiérarchie des normes).

Une restructuration profonde de Continental est évoquée par la direction du groupe. Il est important que les salariés se mobilisent autour de représentants motivés pour les défendre.

Ordonnances et Élections

La première conséquence des ordonnances Macron sera un report des élections. Prévues début février, les changements profonds engendrés par les nouvelles lois et la publication tardive des décrets les mettant en oeuvre ne permettront pas l’organisation des élections avant octobre 2018.

La deuxième conséquence sera une modification profonde du système de représentation des salariés :

  • fusion des instances en une seule instance, le Comité Social et Economique, avec un fort risque de réduction des moyens accordés aux représentants du personnel.

  • négociation du mode de fonctionnement de ce C.S.E.

  • accords majoritaires, c’est-à-dire que tous les accords devront obtenir la signature de syndicats ayant obtenu 50 % des voix lors de l’élection. Il n’y aura plus d’opposition aux accords signés,

  • limitation du recours aux expertises pour analyser la situation de l’entreprise et les conditions de travail…

Et SOLIDAIRES dans tout ça ?

La section SOLIDAIRES n’étant pas présente lors des dernières élections, elle n’a pas de représentativité et ne participera donc pas aux négociations d’accords en dehors de celle concernant les protocoles électoraux.

Cependant, la mise en place du C.S.E va se faire au travers de la négociation d’un accord d’ entreprise dont dépendront en grande partie les moyens et la façon de travailler de vos futurs représentants. SOLIDAIRES a donc officiellement demandé à participer à cette négociation. La direction nous y a invité.

Venez nous rencontrer !

Pour en savoir plus sur nous, nos objectifs, les changements à venir liés aux ordonnances, pour nous faire part de vos attentes, bref tout simplement pour échanger, nous vous proposons de venir inaugurer notre local syndical (situé dans La Maison des Syndicats, à côté du poste de garde du Mirail) le 6 février 2018. Nous vous attendrons à partir de midi.

Pour tout savoir sur vos droits

Rubrique « Connaitre vos droits« 

N’OUBLIEZ PAS NOTRE RENDEZ-VOUS : MARDI 6 FÉVRIER À PARTIR DE MIDI.

NAO 2018 – Nos revendications

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Solidaires est une nouvelle section syndicale au sein de Continental Automotive. Elle n’a donc pas, légalement parlant (même si ses représentants ont des mandats de délégués du personnel, d’élus au comité d’entreprise ou d’élus au CHSCT) une représentativité lui permettant de participer ou même d’assister aux NAO en 2018.

En tant que Solidaires, nous soutenons un certain nombre de revendications conformes à nos valeurs et appelons les salariés à se mobiliser avec nous et les organisations qui les défendent.

Des augmentations de salaires: 120 € minimum pour toutes et tous, sans conditions

Les augmentations dites au mérite sont un leurre pour les salariés et n’aboutissent qu’à répartir des augmentations misérables et à accroitre les inégalités. Dans notre entreprise, comme dans beaucoup d’autres, c’est la performance collective qui produit des profits de plus en plus importants. la politique de Continental « Pay for performance » n’est qu’un instrument de division des salariés qui se limite à distribuer des miettes des profits accumulés.

Les augmentations générales doivent être la base de la politique salariale. Elles doivent être en 2018 l’occasion de rattraper les politiques de modération imposées par la direction depuis plusieurs années, qui permettent à Continental d’accroître les profits sans que les salariés aient leur part.

Les augmentations générales n’empêchent pas des augmentations individuelles additionnelles permettant de reconnaitre les montées en compétences, en expérience, en responsabilités, les changements d’indices et de coefficients et la contribution aux résultats. Les augmentations individuelles, disposant d’un budget propre, doivent s’ajouter aux augmentations générales pour dynamiser les parcours professionnels.

Les politiques de participation et d’intéressement sont aujourd’hui dépassées. Qu’on en juge, au cours des dernières années, le « bonus d’intéressement » (qui n’est mentionné dans aucun accord et qui utilise un dispositif fiscal favorable à l’entreprise), fruit d’un marchandage à chaque NAO, est devenu l’élément principal (en montant) de la politique d’intéressement! Ce bonus agit comme une soupape de sécurité pour apaiser les revendications des salariés. Nous voulons désormais, des augmentations pérennes et cotisées qui permettent de construire nos futures retraites!

Dans nombre de pays européens, notamment l’Allemagne (nos collègues de Regensburg et de la métallurgie sont unis derrière le syndicat IG Metall), les augmentations sont générales, suivons leur exemple !

En France aussi, nos collègues de Continental Pneus, ont obtenu des augmentations générales en 2017.

Une vraie politique en faveur de l’égalité des Femmes et des Hommes et un vrai budget associé

Nous avons activement participé à la commission égalité professionnelle du comité d’entreprise et à cette occasion, nous avons pu mesurer le caractère permanent et persistent des inégalités entre les femmes et les hommes dans notre entreprise.

Parce que l’égalité n’est pas une option, parce que les salaires, les formations, les évolutions de carrière ne doivent pas dépendre du genre, nous militons pour une politique salariale active pour résorber les inégalités, dans toutes les catégories et plus particulièrement chez les ouvrières. Ces dernières voient leurs carrières bloquées (2 fois plus d’ancienneté pour les femmes au même coefficient) et de ce fait leurs rémunérations sont inférieures à celles des hommes de 15 à 20% en moyenne.

Une politique dynamique d’embauches en CDI

Parce que l’activité est là et que le recrutement permanent d’intérimaires en production ne correspond ni à l’esprit ni à la lettre de la loi.

Parce que la surcharge de travail nuit à la santé des salarié.e.s et à une vie de famille équilibrée.

Parce que la précarité ne peut pas être un mode de vie dans notre société.

 Ensemble, défendons nos revendications.

Les nouvelles technologies de l’information: effets sur le travail et l’emploi

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Les enjeux de la digitalisation du travail

Les effets des NTI et  de la « digitalisation » du travail dans l’industrie automobile.

Témoignage d’un représentant de SUD Solidaires Industrie à Renault

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’ensemble des présentations en cliquant sur le lien vers le site « La petite BAO (boîte à outils) ».