SECAFI propose cet intéressant tuto sur le CSE et sa mise en place
et sur la négociation d’accords d’entreprise suite à la mise en place des lois travail et des ordonnances Macron.
Les cheminot-es poursuivent leur lutte légitime par une grève dont la durée est remarquable. Face à elles et eux, le pouvoir reste droit dans ses bottes, fait adopter la loi et refuse de négocier. La journée du 28 juin doit partout exprimer le soutien à leur lutte contre la privatisation et pour la préservation du statut. On ne rappellera jamais assez qu’ils et elles luttent pour un véritable service public des transports sur tous les territoires, pour toutes et tous. On ne rappellera jamais assez, encore, qu’une fois le statut des cheminot-es détruit, le pouvoir s’attaquera à celui des fonctionnaires et continuera à détruire tous les conquis sociaux qu’il présente comme des obstacles à la libéralisation totale, thatcherienne, du marché du travail.
Tout le monde est concerné par cette offensive globale contre nos conditions de travail et de vie décente : les retraité-es, les étudiant-es et les lycéen-es qui, avec Parcoursup en font les frais aujourd’hui. Alors oui, nous avons encore et toujours de bonnes raisons d’être en lutte, ensemble, le 28 juin. Nous ne nous réduisons pas à des tableaux de gestion ou à des algorithmes.
Mais après ? Nous mesurons les difficultés à mobiliser aujourd’hui compte tenu du niveau insuffisant de certaines journées de mobilisations récentes. Nous entendons la lassitude exprimée par les travailleurs et travailleuses vis à vis de journées de mobilisations isolées et souvent fragmentées entre les différents secteurs. C’est pourquoi, Solidaires continuera, comme nous l’avons fait à de très nombreuses reprises depuis un an, à participer à tous les efforts pour construire une riposte interprofessionnelle d’ampleur suffisante sur des bases revendicatives. Face à la dévastation sociale et à la morgue des classes dominantes, la lutte, c’est tous les jours que nos militant-es la mènent et la construisent. Aussi nous n’attendrons pas la fin de l’été pour cela. Pour nous, il ne saurait y avoir de trêve estivale.
Guerre aux pauvres. Pire que ses prédécesseurs, ce pouvoir arrogant mène la guerre contre les pauvres. Pour cela, il ne renonce à aucune outrance, mensonge ou cynisme. En témoigne la violence par laquelle Macron s’exprime sur les minima sociaux : tout ce « pognon de dingue » dépensé pour les pauvres qui « ne font pas d’efforts ». On les « déresponsabilise et on est dans le curatif ». Comme si la pauvreté était une fatalité ou pire, une maladie à « curer ». Ceux et celles qui nous dirigent sont sans vergogne, se pensant autorisé-es à énoncer publiquement les préjugés les plus dégradants des riches vis-à-vis des démunis. Ces « riens » qu’on croise dans les gares, démuni-es par qui ? Démuni-es en tous cas des 500 000 euros dépensés pour renouveler la vaisselle à l’Elysée (ça fait combien de RSA ?)
Les salarié-es aussi coûtent trop chers aux patrons. Heureusement pour ces dernier-es, la loi travail de Macron permet aujourd’hui à PSA de mettre fin aux 35 heures dans ses usines. S’ils et elles travaillent plus en gagnant moins, c’est sûr, cela fera plus de profits pour leurs patrons. Comme pour l’ex PDG de Carrefour, parti en retraite avec une indemnité de 13 millions d’euros pendant que son groupe licencie et ferme des magasins. 13 millions ! en voilà du pognon de dingue pour financer des services publics et assurer les besoins sociaux de la population ! Sans oublier ce pognon de dingue évadé et fraudé fiscalement, ces dizaines de milliards d’euros, ils pourraient en financer pas mal de biens communs !
Le 28 juin est un moment important de mobilisation, de grèves et d’actions pour maintenir la pression par tous les moyens dont nous disposons.
Gardons le fil de notre légitime colère, continuons à construire patiemment mais résolument la résistance et les luttes contre leur monde.
Charles Piaget est ce syndicaliste de LIP (Industrie horlogère) à Besançon qui en 1973 était un des acteurs emblématiques des salariés en lutte contre un plan de fermeture de leur usine. Ce combat a été jusqu’à l’occupation de l’entreprise, la fabrication et la commercialisation des montres par les salariés pour payer leurs salaires, soit une expérience d’autogestion.
Dans cette interview, on comprend mieux le parcours de cet ouvrier que rien ne prédestinait à devenir un leader syndical dans les années 70.
Les questions abordées restent d’actualité 50 ans plus tard et nous interpellent de la même manière qu’à l’époque.
L’engagement syndical, tout aussi nécessaire aujourd’hui qu’il l’était hier n’a toujours rien d’évident.
Les combats sociaux ont pris de nouvelles formes (cf. « En Guerre » le film de Stéphane Brisé) mais restent comparables aux luttes des salariés des années 70.
Saluons ici l’initiative de MEDIAPART qui donne la parole à un acteur du mouvement ouvrier des années 70 dont les propos résonnent aujourd’hui avec une actualité toute particulière.
Rappel sur LIP et la lutte de ses salariés en vidéo ICI.
Dix actrices et acteurs de 68 reviennent sur ces événements qui ont changé leur vie. Par-delà la diversité des choix politiques et des parcours, ces femmes et ces hommes ont en commun de ne pas avoir renoncé à changer radicalement le monde. Aux antipodes des commémorations qui mettent à l’honneur anciens militants repentis et nouveaux convertis au libéralisme, la série aborde cette histoire pas si lointaine comme une occasion de rappeler les raisons – qui n’ont jamais été aussi actuelles – de se révolter. Elle permet aussi de confronter ces témoignages au regard des générations suivantes auxquelles appartiennent ses quatre initiateurs et auteurs, avec une diversité de parcours et une pluralité d’engagements.
Lire l’article ICI
Notre coup de cœur cinéma, actuellement dans les salles (UTOPIA Toulouse, Tournefeuille), un film coup de poing qui décortique les rapports sociaux dans l’entreprise. Mi thriller, mi documentaire, ce film passionnant de bout en bout montre l’humain face aux logiques d’entreprise et aux manipulations des images que nous connaissons tous.
A voir!
Stéphane BRIZÉ – France 2018 1h53mn – avec Vincent Lindon, Mélanie Rover, Jacques Borderie, David Rey, Olivier Lemaire, Isabelle Rufin… Scénario de Stéphane Brizé et Olivier Gorce, avec la collaboration de Xavier Mathieu, Ralph Blindauer et Olivier Lemaire. Festival de Cannes 2018 : Sélection officielle, en compétition.
Dans ce film, Brizé filme avec autant de force la parole en action – celle formatée et implacable de la logique capitalistique face à celle digne, chargée de bon sens et de colère, des ouvriers – que les moments d’affrontement, filmés et sonorisés (musique remarquable de Bertrand Blessing) comme une montée inexorable de la tension mais aussi de la force de l’union. La démonstration est terrible : l’arsenal juridique favorise outrageusement le grand patronat qui peut licencier même si l’entreprise est bénéficiaire et qui, s’il est obligé de proposer une vente, peut refuser sans arguments un repreneur pourtant jugé crédible par les experts. Face à cette omnipotence, l’impuissance du politique est patente, même quand il se montre individuellement bienveillant, comme c’est le cas du conseiller social de l’Elysée qui ne peut rien faire face à la détermination cynique du dirigeant allemand du groupe.
Par Le collectif Stop Secrets des Affaires
Nous en sommes persuadés. Comme nous, vous considérez la liberté d’informer comme un pilier de la démocratie. Comme nous, vous êtes favorable à l’équilibre des pouvoirs et à l’intérêt général.
Pendant des mois, nous avons défendu ces valeurs – dont vous êtes l’un des garants – pour amender la loi sur le secret des affaires, votre loi, portée par le député Raphaël Gauvain (LREM), ancien avocat d’affaires. Ce texte sera définitivement voté le 14 juin 2018 par l’Assemblée nationale. Or, votre majorité parlementaire n’a jamais pris en compte l’engagement des 550 000 citoyens signataires de notre pétition. Elle est restée sourde aux revendications de 52 organisations et syndicats. Elle a rejeté en bloc les arguments d’une grande partie de la presse française.
Aujourd’hui, ONG, représentants des salariés dans les entreprises, journalistes, syndicats, nous sommes tous solidaires pour dire « non » à l’actuelle transposition de la Directive européenne sur le secret des affaires.
Monsieur le président de la République, faut-il rappeler ici le travail exemplaire du Dr Irène Frachon, sans laquelle il n’y aurait pas eu d’affaire Mediator ? Que dire du travail minutieux des lanceurs d’alerte, des chercheurs, des ONG et des centaines de journalistes, sans lesquels vous n’auriez jamais entendu parler des Panama Papers, des Paradise Papers, du Diesel Gate ou de l’affaire UBS ? La liste est trop longue pour que vous ignoriez l’utilité publique de ces enquêtes. Avec cette loi, elles n’auraient jamais vu le jour.
Comme toujours, le diable est dans les détails. La définition au large spectre du secret des affaires permettra aux entreprises de soustraire l’essentiel de leurs informations du débat citoyen. Les lanceurs d’alerte seront systématiquement traînés en justice, avant même de pouvoir faire la preuve de leur bonne foi. Les représentants du personnel pourront être poursuivis pour avoir diffusé des informations aux salariés. Les ONG devront démontrer qu’elles agissent pour le bien commun. Et les organes de presse pourront être assignés devant des tribunaux de commerce.
Désormais, la loi donnera aux entreprises le pouvoir de poursuivre tous ceux qui oseront révéler des informations sensibles dans l’intérêt général. Pis, avant même toute publication, elle réinstaurera une forme de censure a priori du juge, abolie en 1881 par la loi sur la liberté de la presse. Entre les mains de vos députés, cette loi constitue un outil de censure inédit. C’est une attaque sans précédent contre le droit d’informer ainsi que le droit d’être informé de manière libre et indépendante.
Monsieur le président de la République, si vous considérez la liberté d’informer comme un pilier de la démocratie, si vous êtes attaché à l’équilibre des pouvoirs et à la défense de l’intérêt général, nous ne sommes pas opposés au secret des affaires. Comme vous, nous souhaitons protéger le savoir-faire de nos entreprises et mettre un terme à l’espionnage économique entre acteurs concurrentiels. Mais c’est à ces acteurs, et à eux seuls, que le secret des affaires doit s’appliquer. Pas à l’ensemble de la société !
Nous refusons qu’une loi votée au nom du peuple soit instrumentalisée afin de bâillonner les citoyens. Nous ne pouvons accepter que des lobbys, quels qu’ils soient, dictent l’information.
Monsieur le président de la République, à l’heure où les médias n’ont jamais été aussi concentrés, à l’heure où les ONG n’ont jamais subi autant de pressions, vous ne pouvez remettre en cause le contrat historique qui unit les Français à leurs élites politiques.
En mars 1944, les représentants des organisations de résistance, des centrales syndicales et des partis politiques groupés au sein du Conseil national de la Résistance (CNR) décidaient d’assurer à la presse son indépendance « à l’égard de l’Etat et des puissances d’argent ». Le CNR revendiquait l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant « l’éviction des grandes féodalités économiques et financières ».
La loi sur le secret des affaires s’attaque à ce pacte fondateur. Elle met sérieusement en danger l’équilibre démocratique et constitutionnel de notre pays. Elle érige le secret des affaires en un principe général et relègue la liberté d’information au rang de simple exception, sans poser de cadre précis.
Monsieur le président de la République, nous ne pouvons l’accepter.
La procédure parlementaire n’ayant permis aucun débat public digne de ce nom, ni aucune concertation entre les partenaires sociaux, vous êtes, avec le Premier ministre, le seul à pouvoir changer le contenu de cette loi.
Si comme nous, vous considérez la liberté d’informer comme un pilier de la démocratie ; si comme nous, vous êtes attaché à l’équilibre des pouvoirs et à la défense l’intérêt général, vous devez modifier cette loi. Vous devez limiter le champ d’application du secret des affaires aux seuls acteurs économiques concurrentiels.
Liste des signataires collectifs :
Sociétés des journalistes, sociétés des rédacteurs, organes de presse et associations soutenant la presse :
Agence France Presse. Prix Albert-Londres,Alternatives économiques, Bastamag, BFMTV, Capa, Challenges, les Echos, Fakir, Europe 1. Fédération française des agences de presse, le Figaro, France 2, France 3 Rédaction nationale, France Inter, Fumigène Mag, le Journal du dimanche, le Journal minimal, les Jours, la TéléLibre, Libération, Mediacités, Mediapart, Collectif Metamorphosis,l’Obs,l’Observatoire des multinationales, le Parisien, le Point,Premières Lignes Télévision, Radio France, Reporterre, RMC, Société civile des auteurs multimédias (Scam), Slug News, Télérama,TF1, TV5 Monde, la Vie.
ONG et syndicats :
Anticor, les Amis de la Terre France, CCFD-Terre solidaire, Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), CFDT cadres, CFE-CGC, Collectif éthique sur l’étiquette, Crim’HALT. Fédération des finances-CGT, Fédération communication conseil culture, Fondation France Libertés, Foodwatch, Greenpeace France, Inf’OGM, Informer n’est pas un délit, le Mouvement, Nothing2hide, Notre affaire à tous, Ligue des droits de l’homme (LDH), Pollinis, Ritimo, Sciences citoyennes, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat national des journalistes (SNJ), Snesup-FSU, SNCS-FSU (syndicat national des chercheurs scientifiques), SNJ – CGT, Sherpa, Solidaires, UGICT – CGT.
Signatures individuelles, journalistes, producteurs, avocats :
Fabrice Angotti, rédacteur en chef RMC. Fabrice Arfi, Mediapart. Manon Bachelot, journaliste Premières Lignes TV. Irène Bénéfice, journaliste-réalisatrice. Linda Bendali, journaliste-réalisatrice, Premières Lignes TV Véronique Blanc, journaliste indépendante. Lise Blanchet, journaliste, Prix Albert-Londres. Frédéric Boisset, rédacteur en chef, Brainworks. Martin Boudot, journaliste-réalisateur, Premières Lignes TV. Denis Boutelier, producteur, CAT & Cie. Félix Briaud, journaliste indépendant. Benoît Bringer, journaliste-réalisateur, Premières Lignes TV Christophe Brulé, rédacteur en chef, TSVP/MSVP. Jean-Pierre Canet, journaliste. Julie Charpentrat, journaliste. Benoît Collombat, journaliste, France Inter. Eric Colomer, journaliste-producteur, Dream Way. Caroline Constant-Baumard, journaliste, l’Humanité. Guilhem Delteil, journaliste RFI. Antoine Deltour, lanceur d’alerte. Jennifer Deschamps, journaliste KM. Elsa Dicharry, journaliste aux Echos. Aude Favre, journaliste indépendante. Emmanuel Gagnier, rédacteur en chef Premières Lignes TV. Audrey Gloaguen, journaliste indépendante. Catherine Golliau, journaliste au Point. Pascal Henry, journaliste-réalisateur indépendant. Luc Hermann, producteur Premières Lignes TV. Etienne Huver, journaliste-réalisateur. Nicolas Jaillard, rédacteur en chef, TV Presse. Mathieu Jego, rédacteur en chef, France 2. Rosa Moussaoui, journaliste à l’Humanité. Hervé Kempf, journaliste, fondateur de Reporterre. Rémi Labed, journaliste. Paul Laubacher, journaliste à l’Obs. Séverine Lebrun, journaliste, France 2. Sophie Le Gall, journaliste-réalisatrice, Premières Lignes TV. Elise Lucet, journaliste, France 2. Pierre-Emmanuel Luneau-Daurignac, journaliste-réalisateur. Virginie Marquet, avocate. Laurent Mauduit, journaliste, Mediapart. Marie Maurice, journaliste, Premières Lignes TV. Paul Moreira, producteur, Premières Lignes TV. Anthony Orliange, rédacteur en chef Capa. Sylvain Pak, journaliste-réalisateur. Laure Pollez, journaliste, France 2. Olivier Ponthus, rédacteur en chef, Yemaya. Delphine Prunault, journaliste-réalisatrice. Laurent Richard, journaliste-réalisateur. Premières Lignes TV Agnès Rousseaux, journaliste, Bastamag. Magali Serre, journaliste-réalisatrice. Frédéric Texeraud, producteur CAT&Cie. Emmanuelle Veil, fondatrice du Journal minimal. Romain Verley, rédacteur en chef, Premières Lignes TV. Nicolas Vescovacci, journaliste-réalisateur, Premières Lignes TV.
En cliquant sur le document (PDF) ci-dessous, produit par le ministère du travail, vous trouverez 100 questions que l’on peut se poser sur le CSE et les réponses du gouvernement.
Depuis son installation à la présidence de la République, M. Macron méprise les retraités, les caricature comme des « riches » et des « nantis ». Il a gelé les pensions en 2018 et a augmenté la CSG de 25 %, ce qui diminue de plusieurs centaines d’euros par an le pouvoir d’achat d’un grand nombre de retraités depuis le 1er janvier 2018.
A l’appel des neuf organisations de retraités, de plus en plus de personnes en retraite expriment leur colère en manifestant : 80 000 le 28 septembre, puis 200 000 le 15 mars dans plus de 160 villes. Cette colère vient de loin, de l’accumulation d’attaques menées par les gouvernements depuis le printemps 2014 : gel des pensions, création ou augmentation de taxes, suppression de dispositions fiscales spécifiques, etc.
L’énorme succès des manifestations a incité le premier ministre à effectuer un tout petit geste, à exonérer d’augmentation de la CSG quelques retraités… en 2019. Ce premier recul reste bien trop limité pour calmer les personnes retraitées en colère, c’est un encouragement à une mobilisation encore plus massive pour obtenir la suppression de l’augmentation de la CSG.
Les propos tenus le 12 et le 15 avril à la télévision par le Président de la République confirment qu’il ne veut toujours rien comprendre de la colère des retraités. Il nous dit qu’il ne prend pas les retraités « pour un portefeuille », peut-être, mais il les prend bien pour un porte-monnaie … dans lequel il tape pour aller grossir les portefeuilles d’une minorité privilégiée.
D’autres mobilisations sociales et syndicales se développent. Elles représentent un élément supplémentaire nécessitant le maintien d’une pression spécifique de tous et toutes les retraité-e-s.
Le gouvernement multiplie ses « réformes », ses attaques contre certaines catégories sociales. En multipliant les cadeaux fiscaux et sociaux aux plus riches (laxisme à l’égard de la grande fraude, baisse de l’impôt sur les sociétés à 25 %, plafonnement de l’imposition des dividendes à 30 %, suppression de l’impôt sur la fortune pour les titulaires de portefeuilles boursiers, etc.), il accentue les déficits publics et il maintient la dette, ce qui servira de prétexte à une nouvelle politique d’austérité à l’égard du plus grand nombre, à une réduction supplémentaire des crédits alloués aux dépenses sociales, à la solidarité et au financement des services publics (hôpitaux, EHPAD, etc.).
Le gouvernement doit annuler la hausse de la CSG pour tous,
doit mettre fin au gel des pensions et les revaloriser.
Manifestez jeudi 14 juin dans tous les départements. Rendez-vous à Toulouse à 10H, allées Jean Jaures.
Signez, faites signer la pétition pour une loi de finances rectificative qui annule la hausse de la CSG pour tous, qui met fin au gel des pensions, qui revalorise toutes les pensions. Pour signer en ligne : http://www.retraitesencolere.fr/
Les Comités d’Entreprise, les Délégués du Personnel (DP), les Comités Hygiène Sécurité et Conditions de Travail (CHSCT) ont été fusionnés par les lois Macron en une seule instance appelée CSE. La mise en place, l’organisation, les moyens dont disposera ce CSE doivent être négociés dans chaque entreprise.
Afin de compenser la baisse drastique du nombre d’élus, le législateur propose le recours à des Représentants de Proximité : salariés non élus qui seront désignés par les élus du CSE sur les sites.
Pour en savoir plus sur le CSE et son rôle, lire notre article ICI et lire la fiche pratique « Comité social et économique » (CSE) éditée par le gouvernement.
Lire aussi « 100 Questions-Réponses sur le CSE« .
VOICI UN PREMIER BILAN DES NÉGOCIATIONS EN COURS À CONTINENTAL AU 1ER JUIN.
Lors de la réunion du 31 mai, nous sommes tombés d’accord sur un CSE composé de 30 titulaires et 30 suppléants. Ces derniers seront élus par les salariés des cinq sites et représenteront donc l’ensemble des salariés.
Cette commission remplacera les 5 CHSCT (25 élus actuellement sur les sites). Elle sera chargée de tous les problèmes de santé et sécurité. Pour être utile aux salariés, elle doit être présente au plus près des salariés et recueillir toutes les informations des sites. Elle devra suivre tous les sujets santé et sécurité pour l’ensemble de l’entreprise.
Les représentants de proximité comblent le vide résultant de la suppression des établissements distincts et par conséquence de la disparition des délégués du personnel sur les sites.
Toutes les organisations sont d’accord pour que ces personnes soient désignées proportionnellement aux résultats de chaque site lors des élections.
La direction voudrait que les RP soient désignés exclusivement parmi les membres élus au CSE.